dimanche 19 avril 2015

1. [Daredevil] Où comment je décidai de me lancer dans des articles futiles

Damoiselles, damoiseaux.
Je ne compte pas faire un article bien construit et composé, comme on fait quand on veut se faire bien lire. Nop. Là, j'vais donner en vrai des trucs.
TRUC N° 1 :
Marvel's Daredevil, série diffusée par Netflix, montre enfin un signe d'espoir pour l'adaptation des comics aux petits écrans.
ET POURQUOI ÇA, QUE TU DIS, D'ABORD ?
Au cinéma, les super-héros, j'en parle pas ou rien qu'un peu, on a le programme pour un moment. Les supers au grand écran ont percé la toile, on en veut. Parce que c'est bien. Enfin, moi je trouve que c'est bien. On en fait sûrement un trop gros foin, mais c'est bien, quand même, non ? Bon, j'en parlerai 'têt plus tard, du genre super-héros au cinéma. Après tout, je peux bien accorder ça avec la sortie d'un film. Par exemple, dans moins d'une semaine, y a Avengers : L'Ère d'Ultron qui va sortir. Ça tombe bien, je compte aller le voir.
Bref, au ciné, on a trouvé le filon. Mais à la télé (ou sur l'ordi, peu importe, moi j'ai internet, c'pour ça que je dis "les petits écrans", m'enfin vous comprenez quand je dis "télé") ça a été dur. Je vais passer sur les séries anté-2000, bien qu'elles méritent d'être citées et discutées, parce que sinon ça risque d'être long, et qu'elles sont surtout un peu obsolète aujourd'hui (à part Loïs and Clark, c'est trop cool Loïs and Clark).

Loïs and Clark, plus qu'un couple, un modèle de vie.
Bref derechef, au tournant des années 2000, on a eu le renouveau des super-héros au cinéma. Ça tombe bien, les séries télé aux USA recommence un nouvel âge d'or dans les années 2000. Buffy, Charmed, The Sopranos, Scrubs Arrested Development, Lost, How I Met Your Mother... Et même Smallville (qui raconte l'adolescence de Clark Kent/Kal-el/Superman). Puis, à l'aube des années 2010, Marvel lance la Phase Une de son Grand Projet. On va avoir droit à des films de super-héros, où tout se passe dans un même univers, partagé. Du coup, différents supers auront leur film en solo, pour ensuite se rejoindre dans un même film, et chacune de leurs actions amènera une réelle incidence sur cet univers par la suite. Quelque chose qui ressemble à une véritable adaptation de l'esprit des comics. Pas con. ET ÇA MARCHE ! Du coup ça continue. Mais on sait déjà tous tout ça.
C'EST MARRANT, T'AVAIS DIT QUE TU PARLERAIS PAS DES FILMS. POURQUOI T'EN PARLES ALORS ?
Ben, alors, quand ça marche (et là ça marche tellement bien que même DC va suivre le délire), ça s'arrête pas là. En 2012, année du premier film Avengers, sort la série Arrow, censée parler du personnage de Green Arrow (DC). Ça a l'air de rien, comme ça. En plus Smallville vient de s'arrêter, quoi de plus normal qu'une nouvelle série de super-héros ? La différence, c'est que Arrow avait l'avantage d'arriver après les essais du genre au cinéma. Le public était déjà conquis, il n'y avait plus qu'à faire pareil, mais avec les contraintes de la série. Et le public a suivi.
Me demandez pas pourquoi. Moi non plus je comprends pas. P'têt que la tête de Stephen plaît au gens. J'sais pas.

Les yeux doux de Stephen Amell.
BON, ÇA MARCHE, OKAY. ET ALORS ?
Alors, quand ça marche, ça s'arrête pas là. (J'ai l'impression de me répéter...) Sortent en 2013, Agents of S.H.I.E.L.D (Marvel), puis en 2014, The Flash (DC), Gotham (DC) et Constantine (DC encore).

Trop plein de nuances de couleurs !
Et enfin je vais arriver à quelque chose de plus intéressant à dire. Alors déjà, on va séparer les choses. Marvel Studios continue dans son univers partagé, Agents of S.H.I.E.L.D (et toutes les séries qui arrivent après) appartiennent au même monde que celui des films, tandis que DC expérimente. Un univers à notre époque qui explique l'apparition de justiciers masqués (Arrow et The Flash) ; un univers polar, mélangeant les époque (ça se déroule trois générations après la première guerre mondiale, et ils ont des iPhones 17) (Gotham) ; un univers similaire au notre, avec des apparitions de paranormal (Constantine).
Dans un sens, DC risque plus que Marvel, mais ça ne peut que lui rapporter gros. Plus de diversité, sans continuité obligatoire entre les séries et/ou les films, ça fait plus de part de public. Mais de l'autre côté, Marvel est installé dans son univers partagé, il a ses spectateurs déjà assis, prêt à recevoir la sauce. Ils peuvent se risquer à une réalisation plus élaborées.
Mais de ce que j'ai vu, aucun de ceux-là n'arrivent à conjuguer le plaisir de l'univers des comics avec un fonctionnement intelligent de la série télé. Il y a beau avoir des tentatives, Arrow et The Flash ont des scénarios maladroits, Agent of S.H.I.E.L.D. est prévisible et pompeux et Constantine j'ai pas regardé. Seul Gotham s'en sort plutôt bien, malgré certains épisodes inégaux au début.

Pinpin, personnage-bisounours de Gotham.
Mais... Soudain, sorti de l'ombre, celui qu'on attendait presque pas, le Casse-Cou ! Daredevil vient d'arriver, avec son after-shave et sa voix de tombeur.
J'en parlerai dans le prochain article futile, tiens.

1 commentaire:

  1. PS : Je me corrige légèrement après avoir regardé Agents Of S.H.I.E.L.D. jusqu'au bout. C'est prévisible et pompeux AU DÉBUT. Passé la première moitié de saison, on arrive largement à quelque chose de plaisant, pour peu qu'on accepte l'univers et les scénarios d'actions. En plus le duo de scientifique ont le mérite d'avoir des développements de personnages très intéressants sur les trois saisons, vraiment travaillé.
    (Et en plus j'ai pas été choqué par la représentation des femmes, c'est toujours cool de pas avoir à se poser la question. Mais on me reprendra peut-être.)

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